• Articles de revue

    Les rapports de subordination au cœur de la cité par projets: étude de cas dans l’industrie des machines

    Cet article, rédigé par Jean-Michel Bonvin, Nicola Cianferoni et Morgane Kuehni, est paru dans le dossier «Les mille peaux du capitalisme» dans la revue L’homme et la société, 2015/01. Il est disponible sur la plateforme cairn.info.


    LHS_193_L204Résumé

    Cet article traite de l’impact de l’implantation de l’organisation par projets sur la relation de travail dans une entreprise de construction ferroviaire helvétique. Cette forme d’organisation remet en question l’échange « subordination vs sécurité » à l’œuvre dans le modèle taylorien faisant émerger des formes de précarité plus ou moins importantes pour les travailleurs, mais fait également place à une plus grande autonomie et responsabilité dans la manière d’organiser son travail. Partant d’entretiens semi-directifs menés auprès de salariés et responsables de ressources humaines, notre propos vise à souligner l’implantation partielle et sélective de ce mode d’organisation du travail qui ne supprime pas les rapports de subordination mais les transforme, contribuant à l’exacerbation des tensions à l’intérieur du groupe ouvrier. Prêtant une attention particulière à l’ancienneté, nous montrons que les critères de sélection et de promotion en vigueur dans l’entreprise sont particulièrement défavorables aux jeunes recrues qui font les frais de cette transformation inachevée tant sur le plan matériel que symbolique.

    LHS_195_L204Summary

    The paper investigates how the introduction of an organization by projects (in line with Boltanski and Chiapello’s projective city) impacts on the work relationships within a firm of the Swiss metal sector. Such an organization questions the classical Taylorian-Fordist wage relation based on the exchange « subordination at work vs. material security » : on the one hand, it induces forms of precariousness among workers ; on the other hand, it creates spaces for more autonomy and responsibility at work. On the basis of semi-structured interviews with workers and human resource managers, the paper shows that the implantation of the organization by projects has been only partial and selective in the investigated firm, that it has not abrogated subordination but transformed its concrete modalities. This has exacerbated tensions among workers, especially along seniority lines. Indeed, the selection and promotion criteria mobilized in the firm penalize young workers who are the main losers of this partial transformation, both in material and symbolic terms.

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    Review of: « Strike for America. Chicago teachers against austerity, work », written by Micah Uetricht

    Strike_for_America-128a0e9e897493bdee9ae3581ceabac0Note de lecture publiée dans la revue Les Mondes du Travail, n°15, 2015.

    Micah Uetricht, Strike for America. Chicago Teachers Against Austerity, London & New York, Verso, 2014, p. 135.

    Les attaques contre l’éducation publique étaient particulièrement virulentes aux États-Unis au cours des dix dernières années. La ville de Chicago, où le mouvement syndical est traditionnellement fort, est à l’avant-garde de ces attaques. Pourtant, c’est là aussi que les politiques néolibérales rencontrent la résistance la plus forte. Dans un ouvrage qui ne mobilise pas explicitement un appareil théorique, Micah Uetricht, journaliste engagé, revient sur la grève des enseignants qui en 2012 a fait la une des titres de presse étasuniens. Il y défend l’idée que l’appui des usagers est indispensable – quoique pas suffisant – pour qu’une lutte puisse être victorieuse dans le secteur des services publics.

  • Notes de lecture

    À propos de « Strike for America. Chicago Teachers Against Austerity », ouvrage de Micah Uetricht

    Strike_for_America-128a0e9e897493bdee9ae3581ceabac0Note de lecture publiée dans la revue Les Mondes du Travail, n°15, 2015.

    Micah Uetricht, Strike for America. Chicago Teachers Against Austerity, London & New York, Verso, 2014, p. 135.

    Les attaques contre l’éducation publique étaient particulièrement virulentes aux États-Unis au cours des dix dernières années. La ville de Chicago, où le mouvement syndical est traditionnellement fort, est à l’avant-garde de ces attaques. Pourtant, c’est là aussi que les politiques néolibérales rencontrent la résistance la plus forte. Dans un ouvrage qui ne mobilise pas explicitement un appareil théorique, Micah Uetricht, journaliste engagé, revient sur la grève des enseignants qui en 2012 a fait la une des titres de presse étasuniens. Il y défend l’idée que l’appui des usagers est indispensable – quoique pas suffisant – pour qu’une lutte puisse être victorieuse dans le secteur des services publics.

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    Work and live online. Opportunities and risks of virtual forms of work.

    Travailler et vivre online. Chances et risques des formes virtuelles de travail. Journée d’étude de Movendo organisée en collaboration avec l’Union syndicale suisse (USS) le mardi 30 juin 2015.

    Flyer_vivre-online_frzLe télétravail (Home Office) et d’autres formes de travail et de communication virtuelles influencent de manière croissante notre quotidien. Précarité et pression sur les conditions de travail peuvent en être les conséquences. Ces mutations du champ du travail présentent des risques de nature contractuelle ou pour la santé des travailleurs et travailleuses, tout en ouvrant également de nouvelles possibilités sur le plan de la conciliation entre vie privée et vie professionnelle. Comme le montrent des études, le fait d’être constamment atteignable est un facteur aggravant les risques de troubles psychosociaux. Les coûts de la santé liés à ces maux sont également en augmentation. Dans les nouvelles organisations du travail ou les formes virtuelles d’activités professionnelles, l’enregistrement du temps de travail, pour ne prendre que cet exemple, perd souvent de sa pertinence au profit de la seule performance des entreprises. Durant cette conférence, nous verrons, sur la base de brèves interventions de spécialistes et dans des ateliers, comment les nouvelles formes de travail pourraient être exploitées positivement et comment on peut en limiter les impacts négatifs.
    Cliquer ici pour télécharger le programme détaillé.

    Intervenant-e-s:

    Elodie Baerlocher (psychologue du travail et des organisations, Bureau UND Équilibre entre famille et emploi pour les hommes et les femmes)
    Nicola Cianferoni (sociologue, Université de Genève)
    Luca Cirigliano (secrétaire central, Union syndicale suisse)
    Pierluigi Fedele (membre du comité directeur Unia)
    Rafaël Weissbrodt (ergonome, ERGOrama SA, spécialiste MSST à l’Etat du Valais)

    Arbeiten und leben online. Chancen und Gefahren virtueller Arbeitsformen. Tagung von Movendo in Zusammenarbeit mit dem Schweiz. Gewerkschaftsbund – Dienstag, 30. Juni 2015

    Flyer_Arbeit-online_dtVirtuelle Arbeits- und Kommunikationsformen oder Home-Office haben Einzug in unseren Alltag gehalten. Prekarisierung und Verschlechterungen von Arbeits- und Lohnbedingungen sind mögliche Folgen. Dieser Wandel birgt für Mitarbeitende ein erhöhtes Mass an Risiken vertraglicher und gesundheitlicher Natur, eröffnet aber im Hinblick auf die Vereinbarkeit von Beruf, Familie und Freizeit auch neue Möglichkeiten und Potenziale. Zahlreiche Studien beweisen, dass die ständige Verfügbarkeit mitverantwortlich für die Zunahme psychosozialer Erkrankungen und der daraus resultierenden Gesundheitskosten ist. Gerade bei virtuellen Arbeitsformen gerät die Arbeitszeiterfassung besonders vonseiten der Arbeitgeber immer mehr unter Druck. An dieser Tagung diskutieren wir anhand von Fachreferaten und anschliessend in Workshops, wie die virtuellen Arbeitsformen positiv genutzt und die negativen Folgen eingeschränkt werden können.
    Hier klicken um den Programm herunterladen.

    Referenten:

    Elodie Baerlocher (Arbeits- und Organisationspsychologin, Fachstelle UND Familien- und Erwerbsarbeit für Männer und Frauen)
    Nicola Cianferoni (Soziologe, Universität Genf)
    Luca Cirigliano (Zentralsekretär, Schweiz. Gewerkschaftsbund)
    Pierluigi Fedele (Geschäftsleitungsmitglied Unia)
    Rafaël Weissbrodt (Ergonom, ERGOrama, und ASA-Spezialist)

  • Interventions publiques

    Travailler et vivre online. Chances et risques des formes virtuelles de travail.

    Travailler et vivre online. Chances et risques des formes virtuelles de travail. Journée d’étude de Movendo organisée en collaboration avec l’Union syndicale suisse (USS) le mardi 30 juin 2015.

    Flyer_vivre-online_frzLe télétravail (Home Office) et d’autres formes de travail et de communication virtuelles influencent de manière croissante notre quotidien. Précarité et pression sur les conditions de travail peuvent en être les conséquences. Ces mutations du champ du travail présentent des risques de nature contractuelle ou pour la santé des travailleurs et travailleuses, tout en ouvrant également de nouvelles possibilités sur le plan de la conciliation entre vie privée et vie professionnelle. Comme le montrent des études, le fait d’être constamment atteignable est un facteur aggravant les risques de troubles psychosociaux. Les coûts de la santé liés à ces maux sont également en augmentation. Dans les nouvelles organisations du travail ou les formes virtuelles d’activités professionnelles, l’enregistrement du temps de travail, pour ne prendre que cet exemple, perd souvent de sa pertinence au profit de la seule performance des entreprises. Durant cette conférence, nous verrons, sur la base de brèves interventions de spécialistes et dans des ateliers, comment les nouvelles formes de travail pourraient être exploitées positivement et comment on peut en limiter les impacts négatifs.
    Cliquer ici pour télécharger le programme détaillé.

    Intervenant-e-s:

    Elodie Baerlocher (psychologue du travail et des organisations, Bureau UND Équilibre entre famille et emploi pour les hommes et les femmes)
    Nicola Cianferoni (sociologue, Université de Genève)
    Luca Cirigliano (secrétaire central, Union syndicale suisse)
    Pierluigi Fedele (membre du comité directeur Unia)
    Rafaël Weissbrodt (ergonome, ERGOrama SA, spécialiste MSST à l’Etat du Valais)

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    The methods of the AVOCIS call center. "In this job, we are totally at the mercy of the employer."

    Interview paru dans la revue alencontre.org le 23 février 2015

    Par Nicola Cianferoni
    attachmentAvocis est une entreprise qui fournit des «prestations de services à la clientèle» (customer contact management services) avec 6500 salariés dans trois pays d’Europe: Allemagne, Suisse et Autriche. En 2014, le groupe a dégagé un profit de 29,8 millions d’euros avant intérêts et impôts (EBIT) contre 19,7 millions en 2013 (+34%). Le chiffre d’affaires est de 210 millions pour la même année contre 173 millions en 2013 (+18%). Le taux de rentabilité (EBIT) est passé de 11,4% en 2013 à 14,5% en 2014. Ces chiffres témoignent d’une «rentabilité du capital» très élevée. Cette rentabilité implique une gestion très sanglée de la force de travail.
    Avocis est connue depuis longtemps pour la dureté des conditions de travail. La télévision suisse alémanique SF1 avait déjà relevé que la brutalité des conditions de travail n’est pas seulement à l’avantage d’Avocis, mais aussi des entreprises qui, à l’instar de Swisscom, font appel à ses prestations. Annina Merk, sa porte-parole, se défend ainsi dans l’émission: «Swisscom est l’une des rares entreprises de la branche qui effectue l’ensemble de son service client en Suisse. Cela permet aux travailleurs de profiter du droit du travail suisse». [1] Le témoignage que nous avons recueilli auprès d’un travailleur d’Avocis basé à Lausanne, et que nous proposons ci-dessous sous forme anonyme, donne un aperçu très précis de ce que permet le droit du travail suisse: un salaire horaire de 22 CHF, une durée du travail variable entre 30 et 45 heures selon les besoins de l’entreprise, licenciements arbitraires, etc.
    L’ensemble du personnel est engagé dans un premier temps comme intérimaire. À ce titre, il «bénéficie» au cours des premiers mois des prestations de la Convention collective de travail (CCT) Swisstaffing, signée par les Syndicats, Syna et SEC-Suisse et Employés suisses, laquelle prévoit des salaires minimums extrêmement bas : de 3000 à 3200 CHF mensuels pour les «sans formation» et de 4000 à 4300 CHF «avec formation professionnelle». Des différences régionales importantes sont également prévues pour les régions frontalières. Dans le Jura et le Tessin, les salaires minimums sont de 2700 CHF la première année et de 2850 CHF depuis la deuxième.
    Syndicom, le syndicat suisse dans les télécommunications, est aujourd’hui interdit dans l’entreprise. Dans une interview donnée au quotidien Tagblatt, Marcus Meloni, PDG d’Avocis, l’affirme très ouvertement: «Oui. Et il y a une bonne raison à cela. Il était arrivé quelques années en arrière que dans les lieux de l’entreprise se déroule une action en présence d’un secrétaire syndical sans l’accord de la direction. Les secrétaires syndicaux s’étaient présentés à la réception après un prétendu feu vert donné par Peter Weigelt, le président du Conseil d’administration, pour effectuer une réunion syndicale dans les locaux de l’entreprise. Cependant, une telle prise de contact n’a jamais eu lieu.» (10.10.2012) Les tensions se sont cependant apaisées depuis lors. Marcus Meloni annonce que des négociations sont en cours avec la direction de Syndicom pour établir une CCT pour le personnel fixe (Tagblatt, 20.1.2014). Les salariés sont-ils associés à ces négociations? Non. Tout se déroule dans le secret le plus complet. Des sources proches du syndicat nous confirment cela, en précisant que seule la date d’entrée en vigueur de la nouvelle CCT serait connue: le 1er mai 2015.
    D’ici là, Avocis aura cependant un nouveau propriétaire. Le groupe Avocis appartient depuis 2007 à un fonds de capital-investissment (private equityBarclays Private Equity. Un private equity est un placement qui consiste à racheter les entreprises qui ne sont pas cotées en bourse. Le fonds d’investissement prend ensuite des mesures pour rentabiliser le capital pendant quelques années avant de mettre en vente la société. Un prix plus élevé, qui dépend précisément du taux de rentabilité, n’est possible que par l’imposition de salaires très bas et de conditions de travail très dures. Or, il s’avère que Capita plc, un groupe financier britannique qui détient des entreprises pour un total de 64’000 salariés en 2013, vient d’annoncer l’achat d’Avocis pour 210 millions d’euros dans le but de pénétrer le marché germanophone des centres d’appels. Dans un communiqué daté du 3.2.2015, la société Capita plc annonce qu’elle attend un retour sur investissement à hauteur de 15%. [2]

  • Interviews

    Les méthodes du centre d’appels Avocis. «Dans ce travail, on est totalement à la merci de l’employeur».

    Interview paru dans la revue alencontre.org le 23 février 2015

    Par Nicola Cianferoni

    attachmentAvocis est une entreprise qui fournit des «prestations de services à la clientèle» (customer contact management services) avec 6500 salariés dans trois pays d’Europe: Allemagne, Suisse et Autriche. En 2014, le groupe a dégagé un profit de 29,8 millions d’euros avant intérêts et impôts (EBIT) contre 19,7 millions en 2013 (+34%). Le chiffre d’affaires est de 210 millions pour la même année contre 173 millions en 2013 (+18%). Le taux de rentabilité (EBIT) est passé de 11,4% en 2013 à 14,5% en 2014. Ces chiffres témoignent d’une «rentabilité du capital» très élevée. Cette rentabilité implique une gestion très sanglée de la force de travail.

    Avocis est connue depuis longtemps pour la dureté des conditions de travail. La télévision suisse alémanique SF1 avait déjà relevé que la brutalité des conditions de travail n’est pas seulement à l’avantage d’Avocis, mais aussi des entreprises qui, à l’instar de Swisscom, font appel à ses prestations. Annina Merk, sa porte-parole, se défend ainsi dans l’émission: «Swisscom est l’une des rares entreprises de la branche qui effectue l’ensemble de son service client en Suisse. Cela permet aux travailleurs de profiter du droit du travail suisse». [1] Le témoignage que nous avons recueilli auprès d’un travailleur d’Avocis basé à Lausanne, et que nous proposons ci-dessous sous forme anonyme, donne un aperçu très précis de ce que permet le droit du travail suisse: un salaire horaire de 22 CHF, une durée du travail variable entre 30 et 45 heures selon les besoins de l’entreprise, licenciements arbitraires, etc.

  • Interventions publiques

    La Poste: «Le sentiment d’impuissance génère des souffrances profondes»

    Interview paru en français, auf Deutsch e in italiano dans le journal Syndicom, n° 2, 20.2.2015

    1411425021La Poste Suisse connaît des changement colossaux depuis la libéralisation du secteur dans les années 1990. Le travail est l’objet d’une réorganisation permanente, avec les cadences et la productivité qui tendent à augmenter. Quel est l’impact sur les employés ? Comment La Poste prend en compte la santé des postiers ? Que fait-elle des malades et des accidentés ? Nous en avons discuté avec le sociologue Nicola Cianferoni. Propos recueilli par Yves Sancey.

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    The Post office: "The feeling of powerlessness generates profound suffering"

    Interview paru en français, auf Deutsch e in italiano dans le journal Syndicom, n° 2, 20.2.2015

    1411425021La Poste Suisse connaît des changement colossaux depuis la libéralisation du secteur dans les années 1990. Le travail est l’objet d’une réorganisation permanente, avec les cadences et la productivité qui tendent à augmenter. Quel est l’impact sur les employés ? Comment La Poste prend en compte la santé des postiers ? Que fait-elle des malades et des accidentés ? Nous en avons discuté avec le sociologue Nicola Cianferoni. Propos recueilli par Yves Sancey.

  • Non classé

    CESCAP. Evaluate public policy differently.

    Brochure_CESCAPLe CESCAP est un centre de recherche, d’analyse et d’évaluation des politiques sociales, d’intégration et sanitaires. Il regroupe des professeurs-e-s et chercheur-e-sde l’Université de Genève et de la Haute école de travail social et de la santé | EESP | Lausanne, expérimenté-e-s dans la recherche fondamentale et appliquée, de même que dans l’évaluation des politiques publiques.
    En s’intéressant à la fois au niveau des prises de décisions politiques, aux institutions et aux usagers-ères et à l’interaction entre ces niveaux, il met un accent particulier sur les capabilités des usagers et usagères.
    Les capabilités désignent la liberté réelle des acteurs et actrices, dans différents contexte et en interaction avec l’environnement institutionnel, de définir eux-mêmes les orientations et choix de vie qu’ils ou elles ont des raisons de valoriser.
    Le CESCAP veut réunir des compétences capables d’assurer une production de savoirs pour améliorer la transparence, la qualité et le fonctionnement du système de protection sociale.
    Après 4 années d’existence au sein de la Haute école de travail social et de la santé | EESP | Lausanne, le CESCAP (Centre d’étude des capabilités dans les services sociaux et sanitaires) va désormais être accueilli à l’Université de Genève.
    Pour marquer cette événement, Le CESCAP, ses membres et ses activités se retrouvent dans une brochure intitulée: CESCAP – Evaluer les politiques publiques autrement.